L'escaboucle bleue

Encore un de mes épisodes préférés

L'épisode est très fidèle à la nouvelle. La légère différence étant qu'on apprend le vol de la pierre un peu plus tard dans la nouvelle, après la découverte de Peterson, le commissionnaire. La fin est raccourcie dans la nouvelle alors que, dans l'épisode, Watson et Holmes laissent leur souper pour aller sortir Horner de prison.

J'aime bien cet épisode parce qu'on s'y amuse vraiment beaucoup !  

Rien que l'intro où l'on passe d'un coup du visage radieux de la comtesse...

... à sa tronche revêche désabusée...

Comme si la valeur inestimable de la pierre, finalement, ne la rendait pas si heureuse que ça...
La transition rapide est totalement comique !!  

Ensuite, le réveil de Holmes... (comme un lundi quoi)



...Ah la cigarette du matin... et les allumettes qui jouent à cache-cache...



...ainsi qu'un petit coup d'adrénaline qui réveille bien... (Holmes et la mèche magique   )



Too cute !


...enfin presque réveillé...



J'adore ce Holmes des grasses mat' qui traîne en chemise de nuit même pas coiffé   Ce petit côté imparfait qui lui va aussi bien que son côté chic & clean  
Il va sans dire que Mr. Brett est impec      

Une réplique qui me fait toujours marrer et qui existe bien dans la nouvelle  



                 

Cette conclusion de l'aventure où Holmes s'énerve comme jamais parce qu'il considère agir de manière juste (pauvre Watson ).

Un sacré contraste avec le Holmes léger, amusé du reste de l'épisode.
A chaque fois que je regarde ce moment, je suis frappée par la force de sa colère...
La justice de Holmes est toute personnelle, alors que celle de Watson correspond à celle de la société dans laquelle ils vivent. Holmes se sent obligé de rappeler à Watson qu'il est à la marge de celle-ci et qu'il n'a aucune intention d'y être associé (ce qui est une force mais aussi une fragilité, parce qu'il est obligé de se justifier, de s'imposer face à l'autorité légale. Sans espérer vraiment gagner sa reconnaissance pour ses propres compétences... ce qui est le sujet d'un autre fameux épisode...). Holmes tient à sa liberté. Sa liberté de pensée et de coeur. Pour un homme qu'on compare trop facilement à une machine, il est terriblement humain et sensible dans cette scène. Encore une ambivalence que j'adore  

Dans la nouvelle, Watson ne lui fait pas de remarque. Holmes sort bien sa phrase comme quoi il n'a pas à suppléer aux insuffisances de la police. Mais il le dit de manière calme. Pour l'épisode, au contraire, ils ont vraiment choisi d'appuyer sur ce côté explosivement déconcertant de Holmes...

Bien sûr, il y a aussi la déduction du chapeau et les tronches inénarrables de Mr. Henry Baker, Mr. Windigate (à tête de singe selon moi, j'y peux rien ) et Mr. Breckinridge et le pari improvisé (qui existe aussi dans la nouvelle).

Bon, il y a deux petits trucs qui me gênent :
- Pourquoi Holmes fait-il apparaître la pierre d'une lampe ??? C'est bizarre... Dans la nouvelle, il montre simplement le coffret ouvert à Ryder.
- Le cadrage maladroit quand Ryder raconte comment il a fait avaler la pierre à l'oie. On voit trop que l'acteur a simulé le geste et que la pierre glisse dans son autre main, tel un mauvais illusionniste.... (vous ne l'aviez pas vu ? Maintenant vous le verrez tout le temps... Sorry   )

Enfin, à part ça, c'est un épisode super attachant ! Un bel épisode de Noël qui finit bien pour la famille Horner, dans la bonne tradition britannique.
Et j'y ai appris un mot qui me fait marrer phonétiquement : "whimsical" (capricieux, fantasque)
Voilà voilà