Le Pince-nez en or

Cet épisode est bizarre. C'est le plus ennuyeux mais en même temps il est sympa.
Bon, de ne pas avoir Watson, c'est grave déjà Alors qu'il est présent dans la nouvelle. Mais bon, E. Hardwicke avait un empêchement apparemment. Après, ça permet d'avoir la petite punchline de Mrs Hudson au début quand Holmes dénigre Watson resté à son cabinet avec sa cohue de malades.
Mycroft le remplace bien et s'intègre bien à l'intrigue, vu que c'est lui qui souffle la clé du mystère à son frangin. Ce que j'ai eu du mal à comprendre d'ailleurs, même après 4 visionnages C'est en lisant la nouvelle que j'ai compris le truc avec la tabatière...
Il y a des choses que j'aime bien dans cet épisode :

- l'incruste des suffragettes qui n'existe pas dans la nouvelle.
- Le geste délicat de Holmes envers la petite bonne toute chamboulée à cause du sang de son chéri sur le tapis (geste qui n'existe pas non plus dans la nouvelle puisqu'il n'y a pas d'intrigue amoureuse).
- Le personnage de Coram dans sa chambre. Esthétiquement parlant, j'aime bien ce portrait de vieux salaud savant handicapé coincé dans son lit et son nuage de fumée.
- Ah et oui, la petite pique sherlockienne à Mycroft au sujet de la loupe paternelle !

Enfin, c'est pas l'aventure la plus palpitante ! Pour preuve, je me suis endormie une fois sur un de mes visionnages et au milieu de la lecture de la nouvelle (que je trouve loooooooongue !).

Si l'intrigue est à peu près la même, elle est enrichie pour les besoins cinématographiques avec les émeutes en Russie, les suffragettes… et un dénouement percutant
Je ne me rappelle plus très bien de cet épisode, j'en ai un souvenir très enfumé      avec de nombreux gros plans, de jeux de lumières surnaturelles avec l'orage et les verres du  pince-nez.  
Cet épisode ne fait pas parti de mes épisodes de prédilection, je trouve qu'il s'égare un peu et prend des chemins de traverse pour étoffer l'intrigue qui serait trop maigre sinon. Par contre j'aime beaucoup le duo des frères Holmes, Brett et Gray vont bien ensemble pour interpréter ces frères différents et complémentaires.
L'épisode est assez politique, et différe ainsi des énigmes strictement policières, il reste interessant et Granada a su bien s'en tirer.

 Dans cet épisode, pas toujours très crédible d'après moi, le plus intéressant en effet ce sont les rapports entre les deux frêres, Mycroft et Sherlock. Alors que le duo Watson-Holmes repose sur une complicité faite de moqueries, de bouderies, de marques d'affection, de gestes de colère, d'invectives, bref de tout ce qui fait une vraie relation amicale, celui de Mycroft-Sherlock est dominé par un esprit de compétitivité, voire de jalousie parfois. Le fait que son frêre soit à l'origine de la découverte de la vérité n'a pas dû plaire beaucoup à Holmes. Son Watson lui manque. A+