Un épisode bien mené, mais pas un de mes préférés.
Il suit la nouvelle mais s'en éloigne aussi.
Déjà, dans la nouvelle, il n'y a pas d'Enrico Firmani, donc pas de bourde de Watson (et franchement, il n'a pas l'air de culpabiliser plus que ça...), pas de meurtre à l'opéra et pas de tragédie profonde pour Holmes qui perd un sacré bon pote apparemment. Ce Firmani est-il un hommage à un feu ami de Mr. Brett ? Au moins, ça enrichit l'épisode.
Le texte colle à peu près bien à la nouvelle ( Oui, Holmes calme bien Mrs Waren par imposition des mains

).
Mais pas toujours :
-Mr. Warren ne dit pas qu'il a été enlevé comme par magie et réapparut comme par magie (même s'il y a quand même une histoire de magie)
- La punchline "The law is what we live with ; justice is sometimes harder to achieve" n'existe que dans l'épisode. Et c'est bien dommage parce que je l'aime beaucoup !! Doyle aurait pu l'écrire vraiment.
- La police ne rejoint Holmes qu'à la quasi fin de la nouvelle.
Un défaut qui me chiffonne à chaque fois : la manière qu'à Mr. Brett de déclamer "que de cris etc." quand ils commencent à éplucher les journaux. ça ne colle pas selon moi... C'est théâtrale dans le mauvais sens (pourtant j'aime quand Mr. Brett en fait des tonnes). Mais bon, par la force des choses, je suis obligée d'être indulgente.
En tout cas, l'épisode est plus sombre que la nouvelle. Il n'y a qu'à voir la fin qui, dans la nouvelle, est bien plus insouciante (Holmes déclame qu'il a envie d'aller au théâtre, justement

).