VENGEANCE SANGLANTE

 Je me lance ! Espérons que ce n'est pas dans le vide ...  

" En fin de matinée, en Septembre, devant le 221B Baker Street, sort d’une calèche le sympathique Inspecteur Lestrade. Il vient demander de l’aide au fameux détective Sherlock Holmes afin de résoudre une ténébreuse affaire d’empoisonnement.

Une vieille lady demeurant dans un joli manoir de l’Ouest de Londres, a été retrouvée morte au bas de son lit, il y a deux jours.
Lestrade n’y comprend rien et la domestique, insoupçonnable, au service de la lady depuis plus de vint deux ans, n’y comprend rien non plus ! Elle n’a rien vu ni entendu. C’est l’impasse… Seul Holmes peut régler le problème. Lestrade le sait bien et s’il a choisi aussi de venir vers midi, c’est qu’il espère bien être retenu à « luncher » par Mrs Hudson, la reine du « chicken Pie » dont il raffole !

Mrs. Hudson le fait entrer et va prévenir Holmes de cette visite. Elle ne l’a pas encore vu ce matin mais elle sait que souvent il rentre tard et se lève tard. En effet, il n’est pas dans son bureau. Elle frappe à la porte de sa chambre et n’obtenant aucune réponse, elle l’ouvre et… pousse un cri déchirant qui fait bondir Lestrade dans la chambre.
Holmes git à terre dans son sang.  Il est inconscient, mais respire. Vite il faut appeler l’Hôpital.

Une nouvelle enquête s’ouvre pour ce pauvre Lestrade qui est sous le choc de cette découverte.
Qu’est-il arrivé ? Holmes, c’est sûr, s’est fait beaucoup d’ennemis avec ses enquêtes. Serait-ce la vengeance d’un ancien condamné ? Une recherche longue et difficile s’annonce. Lestrade et Mrs. Hudson sont effondrés.

Quelques jours après, Holmes, toujours hospitalisé, a repris des forces Il a été sévèrement blessé à l’épaule gauche, juste au-dessus du cœur, par un long couteau à la lame fine que l’on a d’ailleurs retrouvé dans le caniveau.
Quand Lestrade lui rend visite ce jour-là, Holmes peut enfin répondre à ses questions. Il lui explique qu’à l’heure du crime, il dormait, mais qu’il a été réveillé par le bruit de la fenêtre qui était entre-baillée et qui grinçait un peu quand on la repoussait. Il a alors aperçu une ombre noire , le visage masqué et le reflet d’un couteau… Il a voulu se redresser et repousser l’agresseur mais le couteau, en moins d’une seconde, s’était abattu sur lui. Il a dû pousser un horrible cri qui a dû faire fuir l’homme à nouveau par la fenêtre ?    A suivre ...

 Yodaline, je vois que tu es bien inspirée également.
Notre pauvre Sherlock a l'air mal au point !! Que lui est-il donc arrivé ?

A très bientôt pour la suite des évènements .....

 merci pour votre patience. Voici la suite :

Enfin, l’inspecteur LESTRADE a repris ses esprits. Cela lui a demandé un certain temps !! Il se met alors à consulter les enquêtes de Holmes et l’une d’elles retient son attention.

Il a en effet l’impression que l’agresseur est plutôt maladroit et que, s’il a raté son coup, c’est qu’il manque d’expérience. Ce doit être sa première agression. Sa fuite apeurée en est la preuve. On a affaire à un homme probablement furieux contre Holmes mais pas à un criminel notoire.

Dans l’enquête des policiers menée par Lestrade, quelques cheveux blonds tirant vers le roux ont été relevés et le couteau, découvert dans le caniveau, est vraiment banal, un simple couteau de cuisine, fin, mais pas du tout approprié pour commettre un meurtre !
De plus, l’homme doit être plutôt corpulent, car, sur le chassis de la fenêtre, pourtant largement ouverte, des fragments de tissus ont été retrouvés. Sans doute les traces d’une veste noire en laine.
Bref, on est devant l’acte d’un amateur.

Lestrade communique ses conclusions à Holmes, toujours hospitalisé, qui les approuve et le félicite de ses déductions. Il en devient tout rouge de plaisir…
Mais qui pourrait bien en vouloir à ce point à Holmes ? Qui a-t-il trompé ? ou trahi ? ou humilié ? Qui ?
En réfléchissant, Sherlock se rappelle d’un épisode comique où, pour la seule fois de sa carrière, il avait été pris d’un fou rire irrésistible, avec Watson, à l’écoute des problèmes de son client ! Ce dernier s’était d’ailleurs fâché tout rouge ! Et Holmes avait eu beaucoup de mal à reprendre son sérieux..  

Sûrement, l’homme avait dû être profondément humilié d’être traité ainsi, surtout par une personnalité aussi connue que celle du Grand Détective. Et bien que ce dernier ait résolu ses problèmes, découvrant du reste dans cette enquête pour la première fois un certain Moriarty, il n’avait pas pu oublier le comportement du détective, avait dû ressasser l’histoire jusqu’à ce qu’elle devienne obsessionnelle, insupportable, invivable. On doit avoir affaire à un simple d’esprit qui a agi en pleine crise.


Quel est cet homme ? A vous de le trouver. Bonne chance.