Les Hommes dansants

c'est tout ce qui fait le jeu de JB comment le lui reprocher! la série aurait certainement eu moins de succès s'il n'en avait pas été ainsi! je trouve que ça nous fait un Holmes parfait!

voui!! d'accord aussi pour la VF; après avoir vu la VO je n'arrive plus à regarder la VF car en plus de ne plus entendre la sublime voix de JB ^^ le jeu y est altéré!

Ah oui, la théatralité de JB ! C'est vrai que c'est une caractéristique de son interprétation de Holmes paar rapport aux précédents acteurs. Il ne faut pas oublier que Jeremy a commencé par jouer du Shakespeare au théâtre et qu'il lui en reste forcément quelque chose. J'avoue que j'aime ce jeu large et généreux, mais si gracieux...J'adore quand il fait ses petits sourires en coin .

Dans cet épisode, les rapports entre Holmes et Watson sont savoureux. Ily a tant d'humour entre eux. Quand Holmes lui laisse expliquer sa théorie des petits dessins, et que l'autre se régale à le faire, on a envie de rire On sent une grande complicité entre eux et probablement la même entre JB et David Burke.

je ne m'en souviens plus non plus, il faudrais que je me replonge dans le canon

En fait moi aussi j'adore sa "théatralité" !
C'est vrai que c'est ce que certain n'aime pas en JB... mais là, je n'ai jamais compri ! Justement c'est tout le charme de la série !!!

La première fois que j'ai vu Jeremy en SH c'est ce qui ma plu immédiatement : ses grands airs, ses petits sourires rapides, ses grands gestes... et aussi son exubérence !!!!!

En fait, je me rends compte que tout ce que je dit à déjà été dit...

Si j'aime beaucoup cet épisode, c'est aussi affectif car c'est le deuxième épisode que j'ai vu, et qui m'a fait aimé Sherlock Holmes !!!
(le premier c'était "scandal en bohême", je n'avait pas trop accroché la première fois... )

jbsh a écrit:

je sais pas insérer une image dans ce type de texte

Je te viens en aide car il est vrai que ça sert beaucoup d'insérer des photos de JB sur ce fofo!
Pour poster une photo à partir de l'ordi, clique sur le bouton "Héberger une image" (dans la série de boutons juste au dessus du message). Choisi la photo dans le fichier et clique sur "Envoyer". Prendre le code pour la miniature (si image très grande) sinon l'image taille réelle. Ok ça va?

Au fait si tu veux citer en partie ou en totalité le message de quelqu'un, utilise le bouton "Citer" dans le message de la personne que tu veux citer. Ces dires apparaitront dans ton propre message à poster (tu peux effacer la partie inutile). Voilou! Bon j'arrète là le HS...

pour revenir au sujet... ce qui m'a intéressée aussi dans "Les Hommes Dansants", c'est le thème de l'opposition entre l'Angleterre et l'Amérique, entre le Nouveau Monde et l'Ancien. Ainsi Cubitt appartient au milieu britannique aristocratique , le gangster lui est de Chicago ! Il me semble que Conan Doyle aimait bien développer ce thème... A +

Dyan Bretty a écrit:

Pour poster une photo à partir de l'ordi, clique sur le bouton "Héberger une image" (dans la série de boutons juste au dessus du message). Choisi la photo dans le fichier et clique sur "Envoyer". Prendre le code pour la miniature (si image très grande) sinon l'image taille réelle. Ok ça va?

j'avais déjà essayé en suivant ce protocole Je viens de le refaire suivant tes conseils
Mais cela ne fonctionne pas
A l'évidence il y a quelque chose que je n ai pas compris
Mais bon...un jour prochain la lumière jaillira...
Merci

Pour toi, Dyan :


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C'est une magnifique photo d'un épisode qui l'est tout autant.

Je suis contente que la photo te plaît. Personnellement, je n'aime pas trop, car pour moi Sherlock a l'air un peu "méchant"... Ne me demandes pas d'expliquer, je ne saurais pas le faire !

Je ne le trouve pas "méchant" mais plutôt concentré .







Comme toute le monde, je crois, j'aime assez Watson derrière qui planque la monographie à laquelle il essaie de comprendre quelque chose , sans se douter que Holmes l'a deviné...
Joli moment.

"pas méchant mais concentré", c'est exactement ce que j'allais dire. Holmes est un chasseur (parfois un chien de chasse...), quand il est suit une trace, il est tout entier tendu vers son objectif. Mme Hudson le dit à Watson: "vous savez comment est Monsieur Holmes, quand il est sur la piste..."

Oui, il est concentré! J'aime bien aussi cet épisode et j'adore la manière dont Jeremy Brett joue le rôle de Holmes! Il doit être théâtral! Mais à force de regarder les épisodes et de relire le canon, je ne sais pas à la fin quelles différences il y a entre l'original et la série! Dans le canon, il n'est pas désagréable avec Cubbit. il est pareil à lui-même... et Cubbit meurt dans le canon...
Jeremy donne vraiment toute la dimension de Holmes quand il réfléchit devant le tableau, super concentré!
c'est le Holmes parfait...

je vois ce que tu veux dire...
En ce qui me concerne j'ai choisi cette image parce que l interprétation de Brett dans ce passage est magistral. Il arrive a dépeindre la surprise( oui oui) l'humiliation d'avoir perdu un client sans avoir su/prévu/empêché la chose et l'émotion que l on ressent après la perte d une personne avec qui on discutait encore la veille.
J'aime beaucoup me passer cet extrait!! Excellent

Dés le départ, il était difficile d'adapter cette nouvelle tout en y restant fidèle, et en apportant un aspect un peu spectaculaire et mystérieux. L'épisode a parfaitement réussit ce challenge. Je trouve, peut-être davantage que dans d'autres, une grande tension dramatique. L'énigme du code laisse planer le mystère, on se demande ce que cela cache (finalement une simple histoire d'amoureux éconduit...) La part de détection pure, avec le décryptage donc la clé de l'histoire, serait trop simple, si elle ne se doublait pas de cette terrible montée dramatique. L'épisode est donc bien équilibré et bien ficelé. L'un de mes préférés.
Jeremy joue un Holmes magistral, énergique, magnétique, perspicace. JB avait appris par coeur les deux premières pages de la nouvelle à la pause déjeuner le dernier jour du tournage. Très stressés, David Burke et lui avaient joué la scène en une seule prise et réussi à convaincre le réalisateur de la garder pour rendre l'épisode fidèle à la nouvelle. La scène est remarquable, on ressent toute cette tension.
Le côté action est aussi là, Holmes nous entraîne en devinant que la jeune femme et Cubitt sont menacés. On ressnet son désarroi rentré ses scrupules devant son impuissance à empecher le drame. L'aventure devient dangereuse, le suspense se prolonge jusqu'au dénouement, où Holmes se montre courageux, on le voit rarement lui même armé d'un revolver.

En effet, l'épisode est très fidèle à la nouvelle, même s'il est enrichi d'ajouts qui détaillent plus largement, soit le caractère de Holmes soit la relation qu'il a avec Watson. Ou bien qui adaptent le rythme de la nouvelle au rythme du téléfilm avec une distillation réussie de l'intrigue.
Dans la nouvelle, il n'y a pas la mini déduction de Watson sur l'étrange bonne humeur de Holmes au début. Il n'y a pas non plus la mini déduction watsonnienne sur l'arrivée de H. Cubitt.
En effet, Holmes n'est pas spécialement désagréable avec son client dans la nouvelle. Mais moi j'aime bien comment il ne cache pas son impatience (et Watson qui arrondit les angles).
Dans la nouvelle, il n'y a pas le commentaire de Watson sur l'ouvrage de cryptographie de Holmes, ni sa manière discrète de compulser le dit-ouvrage dans le dos de Holmes  
Il n'y a pas non plus l'adorable petit conseil watsonnien à Holmes pour faire asseoir Mrs King.   (j'adore d'ailleurs le courage de la petite bonne, Sanders. Holmes a bien compris qu'il pouvait compter sur elle)
L'épisode ne suit pas forcément aussi l'ordre de décryptage des messages. La nouvelle ne le révèle qu'à la fin. Alors que dans l'épisode, on peut voir évoluer ce décryptage avec la découverte de la clé "Elsie".

J'aime aussi comment est illustrée la relation du couple Cubitt. Elsie est un personnage très touchant et Hilton est vraiment un chou : délicat et courageux en même temps (ce qui est fidèle à la nouvelle).
J'adore aussi l'inspecteur Martins et son enthousiasme admiratif face à Holmes.
Bref, j'ai trouvé les aspects psychologiques des personnages bien travaillés.

Et, comme cela a été déjà dit, le jeu de Mr Brett nuance bien les différentes émotions holmésiennes : entre l'agacement parce que Mr Cubitt tourne autour du pot, l'excitation dans le décryptage du code, la surprise et la culpabilité face au twist funeste de l'affaire et son envie de rendre justice malgré cet échec.
C'est d'ailleurs ce que j'aime bien dans cet épisode. La manière que Holmes a de gérer l'échec. Dans un premier temps, il se sent dépassé (on sent que ça lui reste en travers de la gorge !), puis il s'adapte et reprend le contrôle.

Mr Brett n'est pas "théâtral" tout le temps, je trouve. Et, quand il l'est, c'est à la bonne mesure. Il est capable de transmettre une émotion en une légère modification du visage ou du regard. C'est très subtile. Ce qui n'empêche pas la gestuelle ou les éclats de voix plus flamboyants. Là est son talent : l'équilibre des deux, subtilité et panache

Très bon épisode qui fait un peu le yo-yo avec les émotions en général...
Il commence de manière légère et amusante et se finit en drame (le regard de Elsie au moment où elle appuie sur la gachette !).
Un vrai fait divers sordide, entre passion amoureuse et gangstérisme...
P.S : le plaisir quand on regarde l'épisode en VO (en plus bien sûr de la fabuleuse diction brettienne ), c'est d'écouter le mélange d'accent anglais et américain.

Cet épisode est au top, c'est vraiment l'un de mes préférés. J'admets que j'ai une prédilection pour les premières série, en particulier le duo Brett/Burke que j'affectionne particulièrement c'est Holmes tel que je l'imagine.
Intrigue , suspense, action, drame, amour, tous les thèmes sont présents pour une histoire réussie. Et cerise sur le cake, il y a beaucoup d'humour
L'amitié et la complicité dans la vie entre Jeremy et David Burke se voient à l'écran et enrichissent la relation Holmes et Watson.
J'adore cet épisode

 chère Dyan, au moins tu es fidèle à tes opinions. Voilà ce que j'ai trouvé, sans le vouloir d'ailleurs, mais parce que j'avais cliqué sur une page antérieure du topic, donc voilà ce que tu disais déjà :  " Un superbe épisode! L'un de mes préférés. Vraiment très réussi à tous les points de vue: scénario, intrigue, décors magnifiques… Cette fois le suspense est au rendez-vous, contrairement à l'épisode précédent, avec une montée dramatique au fur et à mesure du déchiffrage du code.
Et on a un Holmes idéal et un JB parfait.
A ce sujet que pensez vous du jeu de Jeremy Brett et de cette "théatralité" qu'on lui reproche parfois? D'ailleurs ce parti pris de théâtralisation concerne l'ensemble de l'épisode (et la série).
Perso j'aime ça. C'est entre autre cette spécificité qui m'a fait aimer la série. Le jeu de JB est terrible, complètement captivant, passant du doux à l'abrupt, avec ce côté excessif… comme Holmes, et vous qu'en pensez vous ?  "

J'adhère 100 % à tout ce que tu as dit. Cette "théâtralité",  c'est tout ce qui fait le génie et la particularité du jeu de Jeremy. Holmes est devenu "le Holmes définitif" grâce à cette aisance, cette voix assurée et prenante, cette diction parfaite, ce phrasé spécial que seul Jeremy Brett possédait. Et dieu sait tous les efforts qu'il avait dû faire pour y parvenir, lui qui, jeune adolescent,  souffrait d'un défaut de prononciation !   A+

J'adore quand il lève les bras au ciel parce qu'il a trouvé !!!

Même si elle est toujours classées parmi les meilleures, cette histoire n'est pas l'une de mes préférées.
Car j'ai toujours trouvé son intrigue trop prévisible, même au premier visionnage. Un fois (c'est à dire au bout de 10 minutes) que vous faites le lien "message codé + américaine au passé secret + Chicago", vous comprenez vite que la menace qui rôde vient du gangstérisme américain (c'était peut-être moins évident pour les contemporains de Conan Doyle mais pour le spectateur/lecteur du 21iè siècle, ça coule de source quand même).
Et voir Holmes décoder un message pendant presque tout un épisode, je ne trouve pas ça très palpitant.
En même temps, je ne suis pas non plus très porté sur ce genre de choses    (décodage, mots croisés et sudoku)

Cela dit, la seconde partie - dramatique avec l'échange de coups de feu - est plus intéressante (quoique paradoxalement plus classique) et l'arrivée de Holmes sur les lieux : je préfère Holmes sur le terrain, façon chien de chasse   .
Mais je n'ai jamais trop compris l'engouement et le succès de cette histoire.
L'adaptation est, elle, excellente, Holmes/Brett en grande forme et sa complicité avec Watson savoureuse.
Et puis, ce second épisode fait un peu pour moi figure de premier car plus représentatif des histoires holmésiennes que Un Scandale en Bohème.

Il y a aussi un reproche que je fais à cette histoire : Conan Doyle utilise le procédé qui consiste à rendre plus stupides les personnages secondaires (qu'ils ne devraient l'être) afin de rendre Holmes plus intelligent. Un procédé finalement assez courant dans le Canon mais ici c'est vraiment patent. Car il paraît pourtant évident que les hommes dansants ne sont pas de simples "gribouillis faits par des enfants" comme se plaisent à le voir Watson et Cie. Les dessins sont trop précis, correctement alignés et avec des occurrences évidentes.
Ne pas y voir un message codé tient de l'aveuglement qui arrange bien l'auteur  

En ce qui concerne la théâtralité du jeu de Jeremy Brett, c'est pour moi justement ce qui fait tout l'intérêt de cette nouvelle itération - inédite - du détective !
Les Basil Rathbone, Peter Cushing et autres avaient un jeu bien trop sage, trop posé.
Sans cette théâtralité savoureuse dans ses excès mêmes, j'ai envie de dire que la série de Granada - malgré ses autres qualités comme la fidélité au Canon - dans les premières saisons - et le soin de sa production - aurait proposé une adaptation de Sherlock Holmes de plus.
J'ai aussi une anecdote à la fois cocasse et gravissime à ce sujet.
En fait, le premier épisode que j'ai vu à la télé sur France 3 était Les Six Napoléons.
Et c'est dans cet épisode que Jeremy Brett a le jeu le plus excessif (donc théâtrale) de toute la série !  
Comme je ne connaissais pas encore les autres épisodes, je m'étais dit : "houlà ! mais cet acteur en fait des tonnes ! c'est vraiment trop surjoué !   ".
Cela dit, je n'avais pas détesté car j'avais quand même noté le charisme de l'acteur et j'aime souvent les interprétations "bigger than life"
Et heureusement ! Car il est piquant de se dire que, si je ne m'étais arrêté que sur cet épisode, je n'aurais sans doute jamais continuer la série ! Vous imaginez ?  
Du coup, j'en veux un peu à Jeremy d'avoir été aussi exalté sur cet épisode - aujourd'hui encore, je trouve qu'il va trop loin même si je trouve maintenant cet épisode jouissif - mais connaissant maintenant les coulisses, je pense qu'on peut voir dans cet épisode les prémisses de sa dépression (qui s'est déclarée juste après Les Six Napoléons si j'en crois le contenu de ce site)

Petite remarque (d'un "coeur sec" ?) pour finir sur la sécheresse de Holmes envers Mr Cubitt : je crois tout de même que son scepticisme sur l'amour que porterait Mrs Cubitt envers son mari n'est pas sans fondement, même quand on voit la suite de l'histoire.
La jeune femme aime-t-elle vraiment le vieil aristocrate ?
Sans doute d'une certaine manière mais il s'agit pour moi davantage d'un "amour sage" que d'un "amour fou".
(Je précise quand même que je n'ai rien contre l'amour sage dans l'absolu - souvent plus durable et... moins susceptible de créer des tragédies que l'amour fou (remember Cantat-Trintignant ). Je parle juste de cet épisode.
Je crois qu'il représente surtout pour elle la sécurité, l'espoir d'une vie sans remous (contrairement à ce qu'elle a dû connaître à Chicago), comme c'est souvent le cas quand une jeune femme séduisante marie un homme bien plus âgé, encore de nos jours d'ailleurs.
Je ne cherche pas à être cynique mais il ne faut pas être candide non plus. On me rétorquera qu'elle cherche tout de même à se suicider juste après la mort de son mari.
Soit.
Mais rien ne dit que c'est vraiment par amour : la mort de Cubitt signifie malgré tout pour elle la fin de la sécurité et le début de la solitude.
Sans parler d'un ancien amant gangster toujours en liberté et "accroc". J'ai peut-être tort mais c'est ainsi que je le sens.
Disons que, à l'instar de Holmes, je me méfie des élans et interprétations romantiques  

Bref, après deux premiers épisodes que je trouve moyens (j'ai déjà dit ce que je pensais d'Un Scandale en Bohème), le meilleur est à venir.
C'est à dire dès l'épisode suivant, Le Traité Naval (à ne pas confondre avec Le Traité Nasal de Cyrano de Bergerac   )

See you soon...