Flood

Yodaline, je ne crois pas que l'on puissse dire qu'il y a de "bons" ou de "mauvais" lecteurs. Il y a ceux qui lisent et ceux qui ne lisent pas. Ce sont ces
derniers qui posent problème car, contrairement à ce que l'on peut imaginer, ce sont ceux-là qui jugent de ce qui est 'lisible" ou non. Ils se basent sur
des critères qui n'ont rien à voir avec la littérature.

Dans l'absolu, je préfère encore un lecteur de Marc Levy qu'une personne qui ne lit rien du tout mais passe son temps à critiquer les bouquins. J'ignore comment
cela se passe à Paris, vu que je n'y ai jamais été, mais en province, c'est mortel ! Il y le groupuscule des "stars", il y a les "habitués" qui, depuis dix ans, présentent
le même bouquin type "malgré-nous" publié à compte d'auteur et il y a les auteurs comme moi, qui tâchent de diversifier un peu l'offre de lecture.

Bien sûr que c'est une opportunité d'encourager la lecture, mais on ne peut pas faire boire un âne qui n'a pas soif. Il y aura toujours des lecteurs passionnants,
des chasseurs de pépites, des fans d'un auteur. Fort bien. Mais l'auteur sur place subit la course à la vente des voisins - on n'est pas tout seul sur un stand,
chez certains libraires, nous sommes une bonne vingtaine, alignés comme de bons petits soldats - les remarques désobligeantes des gens qui n'aiment pas lire, les
humeurs des uns et des autres, la mythomanie fatigante de certains plumitifs qui s'inventent un succès fou pour ne pas sombrer. Pire, les remarques perfides des
voisins quand on fait une vente, type "il ou elle a failli m'en prendre un aussi, vous avez vu ?"
C'est à vomir ! Quand on a vendu trente bouquins en deux jours, on est félicité par le libraire. Car certains font bien pire. Dois-je sourire ?

Nous, lecteurs, ne sommes pas au courant de cet envers du décor et je suis bien aise de l'apprendre, bien que je ne sois pas naïve et que je sache depuis longtemps que le monde est une jungle. Ok, je n'en suis pas encore comme chez Goldman Sachs "Tuer ou être tué" mais bon , faut jouer des coudes lorsqu'on ne se nomme pas Levy ou Musso (pour citer ces deux là, que je ne lis pas, sauf Valentin Musso, le petit frère de l'autre).

Pourtant, ils auraient pu rester dans l'ombre et ne jamais vendre un livre aussi. La preuve que n'importe quel livre peut être considéré comme une oeuvre d'art, c'est le succès des "50 nuances" qui a un style d'écriture assez plat, pour ne pas dire creux et sans consistance avec des redondances, des dialogues vides et des scènes sado qui n'ont de sado que le nom. Pire, ceux qui en parlent n'ont jamais lu Sade et ne savent même pas qui il est... c'est vous dire l'abrutissement de certains, ce qui me fait comprendre la réaction de Tina, sans pour autant donner tort à Sarah, parce que, en effet, tous les lecteurs ne sont pas des veaux.

Ce que je n'aime pas, dans les foire du livre, c'est le manque de respect des visiteurs avec les livres... ils l'ouvrent et bardaf, lui brise l'échine direct ! Oulà, quelqu'un ferait ça à un de mes livres, après un regard noir, il redescendrait deux étages sans toucher les marches

Je finirai pas croire que la littérature est au même niveau que l'art : des gens font et défont des oeuvres, les qualifiant d'oeuvre d'art sans se poser trop de questions. Des artistes se sont même fichu de ces critiques en sortant des toiles vierges ou en exposant du vide (et en le vendant comme des petits pains).

Comme quoi, il suffit, pour certains, que l'on dise d'un livre que c'est un chef d'oeuvre pour que les moutons pensent comme tel. J'ai élevé des livres dans mes hauteurs mais n'ai jamais suivi la masse si j'aimais pas.

L'essentiel est de se faire plaisir (ok, ça nourrit pas son homme).

Je ne pense pas , Tina, que Yodaline ait parlé de mauvais lecteurs. Au contraire, elle a bien écrit : " Il n'y a pas de mauvais lecteur. Il y a le lecteur." Point barre ! Relis la.

Du reste, son message , à l'origine, était de savoir si le livre électronique allait détrôner le livre papier. ça mérite réflexion en effet. En fait ça revient à se demander ce que peuvent faire les éditeurs et les libraires face à la position de monopoie de certains acteurs d'Internet (je pense à Amazon, à Microsoft ... ) et à la concurrence déloyale qui existe du fait que ces derniers échappent à l'impôt... de quoi faire grincer des dents !

Comme dit yodaline, AMAZON a été absent du Salon du Livre sous le poids des critiques que le monde du Livre a contre lui critiques justifiées.

En France, les ventes de livre numérique ne représentent que 1% du marché, mais elles progressent vite. Aux USA, c'est 15 %. En Australie, à cause du succès d'Amazon, il n'y a plus de grande chaîne de librairies. Et la chaîne américaine Borders a disparu ! Ici, la FNAC tente de réagir.Son PDG a développé le système KOBO, une liseuse assez performante.

A mon avis, on n'arrête pas le "progrès" (mais s'agit-il d'un progrès ?) et les éditeurs français, s'ils veulent survivre, doivent numériser très vite et surtout baisser les prix. Certains best-sellers numérisés valent deux fois plus cher que le livre de poche !
Perso, j'aime le livre papier, mais j'ai bien peur que d'ici quelques années, le numérique gagne encore du terrain. Que deviendront nos braves libraires, amis du lecteur et précieux conseillers ?

Eh oui Belette, la médiocratie se sent autorisée à s'infiltrer partout. Autrefois, les gens qui n'aimaient pas lire n'allaient tout bonnement pas à un Salon du
Livre. Ils laissaient aux fans ce plaisir et c'était faire preuve de bon sens.

Je ne vais pas non plus à Star't, qui est l'abominable foire annuelle de l'art contemporain à Strasbourg. J'y étais invitée tous les ans du temps où je chroniquais
dans le petit journal et ne payais donc pas l'entrée. Mais débourser 12€ pour admirer la vacuité impressionnante de la plupart des oeuvres exposées, c'est du
masochisme pur et simple.
Même s'il peut y avoir des choses admirables y compris dans l'art abstrait, je laisse aux amateurs du genre le soin d'aller voir. Je n'irai jamais critiquer un artiste,
je n'en vois pas l'intérêt.

@Robin des Bois : oui, le livre numérique pose pas mal de problèmes. Pour ma part, je fatigue vite en lisant sur un écran alors que je ne me lasse pas de lire
un bouquin classique sur papier.
J'aime aussi le contact avec de bons libraires (pas la Fnac) car rien ne vaut le contact humain, la culture et l'enthousiasme d'un pro pour guider un lecteur
néophyte. On peut évidemment lire les critiques des lecteurs sur Amazon, mais c'est assez vague. Si on est amateur d'un genre précis, on ne sait pas toujours
sur quoi on va tomber en lisant les avis des uns et des autres.

Moi je sais Tina que tu te leurres un peu.
Les gens plus soucieux de se faire du bien en dénigrant plutôt que d'aborder les choses paisiblement sont légions et toutes les professions à "clientèle" te le diront. Il y a plein de gens bien, souriants et m^m compréhensifs. Mais parfois on tombe sur de véritables plaies!

Jamais ils ne doivent escamoter tous les autres, m^m s'il est humain de se focaliser un peu sur ce qui est blessant, injustifié et excessif.

Mais encore une fois c'est le lot de toutes les professions qui de près ou de loin touchent aux autres en tant que clients, écrivains proposant leur œuvre compris... La loi du genre en fait et les risques du métier.

A mon humble avis, je ne pense pas que le livre numérique détrônera le livre papier. Trop de gens aiment encore lire des livres papiers et gardent le numérique pour les vacances ou les voyages, parce que dans ces cas là, y'a pas photo, le numérique ne pèse rien et tu peux emmener plein de livres en vacances sans devoir les porter.

Les numériques sont parfois moins cher, mais son avantage est de mettre à notre disposition des livres tombés dans le domaine public. par contre, j'ai du mal à lire sur leur écran, l'arrière fond étant moins "blanc" que la page du livre véritable.

Point de vue "ça en jette, non ?", le numérique ne vaut pas tripette puisque je ne peux pas admirer toutes mes tranches de livres, bien serrés dans mes biblio. Pas de sourire fier, admiratif, larme à l'oeil quand j'admire le rangement. Non, la tablette n'en jette pas puisque rien n'est à admirer.

Je sais que ses avantages sont nombreux, notamment dans son dico intégré, ce qui te permet d'avoir la définition de certains mots (je l'ai sur mon Kindle version PC).

La tablette est dans mes projets, rien que pour avoir mes listes de livres avec moi et pouvoir les mettre à jour plus facilement que sur papier, aussi pour la facilité qu'elle permet, mais j'achèterai toujours des livres en vrais.

Par contre, tous les classiques dans le domaine public rejoindrons la tablette, même si je les ai en "vrais".

Et vous, vous en pensez quoi ?

Oui, le livre numérique a ses avantages, notamment d'un point de vue professionnel. Je possède certains ouvrages "techniques" uniquement en numérique.
Ainsi, quand je me déplace, ils sont là, dans l'ordi et ne pèsent rien, comme tu dis.
Par contre, si je veux me faire plaisir, c'est toujours du livre papier.

Maintenant je pense aux jeunes nés avec le numérique, qui n'ont jamais eu l'habitude de choisir un livre papier dans une librairie. Ils prendront les
habitudes de leurs parents, sauf s'ils sont très curieux. Il ne faut pas oublier que le livre numérique coûte bien moins cher à la fabrication. Comme nous vivons
dans un monde où la rentabilité maximum et le plus grand profit sont de mise, il est fort probable que le livre papier finisse par disparaitre car devenu
obsolète.
Notre génération sera considérée comme "préhistorique" à déménager avec des piles de cartons bourrés de bouquins, à s'offrir de splendides
bibliothèques pleines de tranches de bouquins, la fierté de tout lecteur assidu.

Ce sera aussi ringard que d'acheter une sublime cuisine ultra moderne. Pour quoi faire ? Même en France, on ne cuisine plus. Cela m'avait frappé au cours
d'un reportage sur la malbouffe vu sur Youtube. Tu voyais une famille jeune et plutôt aisée dans une cuisine immense et magnifique. Les gosses
étaient assis sur le comptoir avec un carton plein de trucs MacDo. La mère, jeune, jolie et branchouille, avait même acheté le café dans des gobelets en papier,
alors qu'elle possédait tous les robots ménagers dernier cri...

C'est affreux à dire, mais il n'y a quasiment plus de librairies en Angleterre. Soit les gens ne lisent pas, soit ils commandent tout en ligne. La compétence et
l'enthousiasme d'un bon libraire sont irremplaçables. Celui qui ne sait pas trop quoi lire se rabattra sur l'ouvrage à la mode. Il n'aura aucune idée de ce que
l'on peut lire par ailleurs, des auteurs qui pourraient l'intéresser. On ira ainsi de plus en plus vers une uniformisation des goûts culturels, comme c'est déjà
le cas pour les fringues.

L'avantage du livre, c'est qu'il ne peut pas être programmé pour s'autodafer lui-même (oui, j'invente des verbes !), alors que les appareils numériques, quels qu'ils soient, sont prévus pour se foutre en l'air d'eux mêmes (société de consommation).

La belle cuisine, ça me fait penser à certaines familles siciliennes qui possèdent une SUPERBE salle à manger mais qu'ils n'utilisent jamais, elle est juste là pour l’esbroufe, pour épater la galerie et montrer qu'ils ont du fric (même si c'est pas vrai). Mon mari (sicilien), ça l'a toujours fait rire, ces pratiques de frime.

La super cuisine, be,n, c'est pareil !

Sûr, y'a npas de bons et mauvais lecteurs... mais y'a des bons et mauvais libraires J'me rappelrais tjrs ce tte fois où, devant être hospitalisée deux , trois jours pour une bricole, j'demande à une libraire un bon livre pour me changer les idées et m'évader... J'lui fais confiance et emporte mon bouquin... l'horreur ! une intrigue qui se passait en Chine (pour ça j'avais l'évasion ... !! ) mais je n'y ai rien compris. c'était emberlificoté, plein de gens aux noms imprononçables . Bref c'était imbuvable. ça m'a gâché mon séjour ... Depuis j'me méfie des libraires

Tidou, un bon libraire devrait d'abord te demander ce que tu as aimé lire dernièrement. Il pourra ainsi te suggérer une lecture d'évasion que tu puisses
apprécier.
Il y a une librairie sympathique dans la petite ville voisine de mon village. J'ai testé les vendeurs. Ca va, ils ne se foutent pas de
la gueule des clients. Quand je demande un polar d'un niveau un peu plus élevé que Harlan Coben (son style me fait bailler, tellement il est plein de clichés)
on me propose des auteurs scandinaves à l'humour noir, très bon choix.

De toute façon, si tu es une bonne cliente, le libraire devrait avoir tes coordonnées sur sa base de données. S'il l'ouvre, il verra bien ce que tu lis, ou du
moins ce que tu as acheté. Dans ces conditions, il est facile de recommander ce qui pourrait te convenir. Mais qui va faire cet effort ?

Le libraire ne te connaît pas et donc, pas évident de choisir pour toi, ma pauvre Tidou qui a dû te farcir des noms qui donnent envie de dire "à vos souhaits".

Mais pas besoin d'aller si loin. Ma meilleure amie, nous étions dans une bouquinerie et elle fiche devant mon nez un livre (Maxime Chattam) et me demande si je l'ai lu. Moi, emballée, je lui répond que "oui" et que j'ai adoré, tellement j'ai été happée dedans.

Bien plus tard, lors d'une virée en ville, elle prend mon journal et me frappe gentiment sur la tête avec. Étonnée, je lui demande si elle a un contentieux avec ce quotidien et elle me répond "tu te souviens du livre de Chattam que tu avais adoooorrrrééééé ?" Moi, je réponds que "oui, et alors ?". Là, j'en suis restée béate quand elle m'a dit "et tu ne sais pas que je déteste le fantastique dans un livre ???".

Heuuu... oups, la boulette, j'avais sans doute oublié que dans une de nos nombreuses conversations, elle me l'avait dit...

@Tina : dans les scandinaves, tu as fait Mankel ? Jussi Adler-Olsen ? Indridasson ? (Islande). Tu as d'autres pistes ? J'ai apprécié les livres de Coben et ils ne m'ont jamais fait bailler, mais je ne les ai pas lu tous.

puisqu'on parle polar, y'a le festival "Quais du Polar" qui vient de finir ce week-end, à Lyon. Y parait que du côté des meilleures ventes, c'est les thrillers qu'arrivent en tête devant les polars, avec les bouquins de Coben (eh oui, y'en a qui aime ça.. et j'en suis) . y parait qu'il était là en chair et en os . Wahou ! ) , ceux de JC Grangé, de Mary Higgins Clark (j'adore... elle me bluffe à chaque coup), de Mankell ( il a vendu 700 livres en une journée etc... ça été un vrai succès avec plus de 60.000 visiteurs et au total 25.000 romans vendus.

Belette, vl'a une p'tite piste scandinave : connais-tu Camilla Läckberg ? écrivaine suédoise de 39 ans qu'a déjà écrit pas mal de policiers et gagné quelques prix . Moi j'ai lu "La Princesse des Glaces" à fondre de plaisir ...

J'étais au courant pour les quais du polars, via le site Babelio, mais Lyon, c'est un peu loin... Je sais que Coben était là et que bon nombre d'auteurs de polars étaient accessibles et ce, parce que un de mes contacts y était (si vous voulez savoir QUI était là en tant qu'auteurs, allez rendre visite à mon copain Gruz).

Camilla, j'ai lu "Cyanure" qui promettait d'être un huis clos à la Dix petits nègres, mais nous étions loin du compte. Hormis les références à Holmes et une résolution de meurtre qui fut inspirée par une aventure du canon, le livre ne m'a pas transcendé, il était bien mais sans plus. Si vous voulez savoir ce que j'en ai pensé, faites clic ICI.

Mais il paraît que la princesse des glaces est super, je dois encore le trouver et surtout, le lire !

Y parait qu'aujourd'hui le must en animal de compagnie c'est la Mygale géante du Chili, dite "araignée poussin" , elle est rose et velue, d'environ 15 cm de diamètre… !! Brr... brr..

Elle est docile, gentille , économique car très frugale ; elle mange des cafards et des vers de terre vivants seulment une fois par semaine ... faut quand même les trouver et avec ça elle vit jusqu'à 25 ans !
Y'a une ferme d'élevage d'araignées au nord de Santiago, dirigée par Orellana, qui exporte 30.000 de ces p'tites bestioles par an dans le monde entier. Elles sont mises dans des p'tites boites avec chacune son certificat officiel.

Orella aurait déclaré : "Nous avons besoin de beaucoup de main d'oeuvre très spécialisée et je préfère travailler avec les femmes, car les araignées sont très fragiles et si on leur casse une patte ou les laisse tomber, elles peuvent mourir". A nous, les femmes, on a le doigté !

au moins, y'a pas à la promener tous les jours et elle fait pas ses griffes sur les coussins !

Franchement Tidou les NAC ce sera sans moi... L'une des amies de ma grande a deux furets et bien que sa chambre soit parfaitement tenue, il y règne une odeur à peine soutenable. Quand à l'un de nos voisins, courrait partout y a une semaine parce que son rat c'était échappée, terrifié d'après lui par un orage. Au moins ton araignée elle reste dans son bocal...

 hier, c'était l'épreuve de philo du bac. J'ai regardé les sujets et perso j'aurais choisi "Le langage n'est-il qu'un outil ?". On a envie de répondre : non  Mais pourquoi ? Parce qu'on sent bien qu'il est plus que ça.

Merveilleux outil de communication, c'est sûr. Les mots du langage sont en plus des vecteurs de connaissances , de compréhension entre les hommes et même avec les animaux. Le langage permet de partager des émotions, des chagrins, des joies. Le langage est parlé. Il peut aussi être gestuel. 

Mais il peut être aussi source de discorde. On ne dira jamais assez la violence de certains mots. La pièce de théâtre "Pour un oui, pour un non" de Nathalie Sarraute illustre bien le danger du langage. On pourrait dire bien d'autres choses...   

Quel sujet auriez-vous choisi ? "Le travail permet-il de prendre conscience de soi ?" -  "La science se limite-t-elle à constater les faits ?" , et d'autres...    A+

 Ben tu sais t 'es courageuse , yoda ! c'est trop prise de tête tout ça ! j'ai passé le bac une fois et ça m'suffit. 

Tiens v'la un p'tit poèm de saison :

Hier matin, quelqu'un m'a dit :
"Lève toi vite c'est l'été !"
Moi, les yeux encore tout bouffis,
J'suis allée ouvrir mes volets.


Je croyais voir un ciel tout bleu
Avec des petits nuages blancs,
Formant un collier lumineux 
Autour d'un soleil rayonnant...


Hélas, je découvre un ciel gris,
Des nuages sombres et épais.
Au loin, le tonnerre retentit
et la pluie frappe les pavés.


Où es-tu caché doux soleil ?
Qu'attends -tu donc pour te montrer ?
Qu'on te sorte de ton sommeil ?
Et qu'on t'oblige à travailler ?


Signons tous une pétition
Exigeant dans un court délai
Un été digne de ce nom,
Chaleureux et plein de gaieté !  

Je signe tout de suite car tu es franchement trop douée pour la rime Tidou !!!    

Moi de m^m!! Toujours aussi charmants tes poèmes et aussi rafraichissants.

  TIDOU

Tout à fait d'accord!

 et bien sûr je t'envoie tous mes compliments Tidou et signe volontiers ta pétition. Espérons que nous serons entendus.  A+

  Waouh que d'éloges ! j'sais plus où m'cacher …   ça fait chaud au cœur et suis si co,ntente de vous apporter un p'tit sourire…  ouais, espérons qu'on va nous entendre et que Dame Nature va faire un effort !

Bonne journée à vous …  

Tidou a écrit:

  Waouh que d'éloges ! j'sais plus où m'cacher …   ça fait chaud au cœur et suis si co,ntente de vous apporter un p'tit sourire…  ouais, espérons qu'on va nous entendre et que Dame Nature va faire un effort !

Bonne journée à vous …  

C'est que tu as la plume facile et inspirée! tu mérites bien tous les éloges du fofo !!
Et j'ai bien l'impression que tu aimes cultiver une certaine tendance aux fautes de frappe et petites boulettes... ça me fait marrer car je suis sûre que ton orthographe et ta grammaire sont irréprochables en vérité 

 Je n'ai pas été présente autant que je l'aurais voulu, ces derniers temps, mais ce n'est pas que j'oublie les copines: j'ai été très occupée par le chapitre Granada de l'encyclopédie en ligne de la SSHF. Nous avons bien avancé, Sarah (photos), Alexis (toute l'informatique) et moi (textes), Les Aventures et Le Retour sont faits.
Je vous souhaite maintenant à toutes (et aux quelques représentants de la gent masculine) d'excellentes vacances, car je vais disparaître jusqu'au 18 Août sous une avalanche de mômes (plus leurs jeunes parents à nourrir, lesdits mômes n'étant pas nés par génération spontanée).
Pourvu qu'on ait un peu de beau temps!

On sait bien que tu es très occupée French (et sollicitée!) et que tu fais un travail colossal à la SSHF.  Ne t'en fais pas on ne t'en veux pas du moment que tu ne nous oublies pas  
Je te souhaite de bonnes vacances sous ton avalanche de mômes  et on se revoit à la rentrée.
De toute façon le fofo va bientôt prendre ses quartiers d'été lui aussi.
 

  gentes dames et damoiselles, et voilà le 67 ème Festival d'Avignon est ouvert jusqu'au 26 juillet. Cette année, je ne peux pas y aller, mais j'vous en donnerai quelques échos.

Ainsi, dans la Cour D'Honneur, Stanislas Nordey met en scène "un grand poème dramatique" la pièce de l'autrichien Peter Handke "PAR LES VILLAGES". C'est l'histoire de deux frêres et une soeur qui se retrouvent à l'occasion de l'héritage d'une maison familiale... Jeanne Balibar et Emmanuelle Béart font partie de la distribution. Du théâtre très intello.

Désolée pour toi Robin, et merci de nous tenir au fait  

Robin des Bois a écrit:

  gentes dames et damoiselles, et voilà le 67 ème Festival d'Avignon est ouvert jusqu'au 26 juillet. Cette année, je ne peux pas y aller, mais j'vous en donnerai quelques échos.

J'allais justement te demander si tu te rendais à Avignon cette année. Peut-être une tournée de prévue ? Le Festival d'Avignon est aujourd'hui l'une des plus importantes manifestations internationales du spectacle vivant contemporain. Très intello en effet et ouvert au monde entier! J'ai entendu à la radio Dieudonné Niangouna, c'est la 1ere fois qu'un africain produit sa pièce: Sheda. C'est spécial et faut s'accrocher ça dure 6 heures...

Bravo Dyan, je vois que tu suis l'actualité avignonnaise de près. Mais, tu exagères un peu la longueur de la pièce de Niangouna. Elle dure 4 heures et c'est déjà pas mal !! Surtout que c'est un déferlement de mots

Né d'un père grammairien et universitaire ami de Senghor, nourri au berceau de la littérature française, Niangouna s'est forgé une "métalangue" métissée de poésie et d'argot… Il dit chercher "l'écriture dans le ventre de la parole. Et la parole vient du ventre de la mère". 

J'avoue que ces longs monologues doivent être un peu dur à suivre. D'ailleurs l'auteur s'attend à ce qu'on ne comprenne pas tout. Le principal, selon lui, c'est d'entendre !  

J'ai un peu exagéré  mais même 4 heures, très peu pour moi !
Mais ça vaut pas The Warp de Neil Oram qui dure 18 h 5 min , et il y a probablement plus long...
Et bien sûr "Le soulier de satin" la pièce est tellement longue (8 heures) qu'à la première, Cocteau aurait dit "Heureusement qu'il n'y avait pas la paire !"

ah, terrible la réplique de Cocteau !   Ben c'estpas tout, ké calor !!!  y'a pas eu d'printemps... on passe direct de l'hiver à l'été ! Heureusement qu'ya du vent ... sinon c'était la canicule !

V'là une p'tite comptine que j'ai trouvée pour vous :

C'est l'été
Trois petits moustiques
m'ont piqué
Un sur le front
Un sur le nez
et le troisième au bout du pied

Trois petits boutons
ont poussé
Un sur le front
Un sur le nez
Et le troisième au bout du pied
Me voilà tout défiguré !
C'est ... l'été !  

  :  ! me vl'a…!! bonne dernière, comme d'hab ! mais toujours aussi motivée et fan de ce chouette de forum ! j' vois que c'est reparti à fond de train…  j'vois aussi qu'mon poème sur les moustiques est tombé à pic...  (si j'ose dire !! ) sans le vouloir  

A peine, fiinies mes vacances !   mitigées, médicales au chevet d'une personne malade,  touristique au cœur de l'Autriche … C'est pas cher fin septembre !   Vu à Vienne, le  Palais Impérial et son musée SISSI, le superbe Belvédère, la maison de Sigmund Freud sans oublier la Forteresse de Hohensalsburg et bien sûr (vous m' connaissez … ) une boulimie de Sachertorte (( 2 couches de génoises, de la confoiture d'abricot, le tout recouvert de chocolat noir…) et de Strudel aux Pommes parfuemés à la cannelle…  Miam Miam… J'en salive encore   et, tu sais, Carry, j'veux ben un p'tit coup de calvados pour faire passer tout ça ...  j'vous embrasse toutes  et Robin aussi.

wow Tidou on n'attendait plus que toi, notre poète du fofo !!  

Last but not least  

En fait un poète également porté sur les plaisirs terrestres et gourmands apparemment  (j'y connais rien en Sachertorte et Strudel   ) ça avait l'air sympa tes vacances. Mais toutes les bonnes choses ont une fin... et pour qu'elles continuent viens fofoter quand tu veux avec nous

   c'est sûr, je fofote tjrs avec plaisir et suis bien d'accord avec toi quand tudis que l'été à la Télé a fait une belle place à Holmes. Y 'a eu la série britanico-amerloc des "Mystères de Sherlock Holmes" avec Ian Richardson et Donald Churchill et la série canadienne avec Matt Frewer et Kenneth Welsh : " Le Vampire de Whitechapel", "Scandale royal", "Le signe des Quatre"… etc. C'est dingue !

Conan Doyle Ad Vitam Aeternam.

Tu as tout à fait raison Tidou! Vive SH!!

Dis voir t'as pas un petit poème, là, pour nous consoler de toute cette pluie ?  

Oh oui Tidou un poème !  

  gentes dames et damoiselles ! Robin vous salue bien.

J'ai lu quelque part que Dyan faisait un site sur Robson GREEN. J'en ai parlé à un copain fan des séries anglaises , qui m'a prêté un DVD intitulé "Wire in the Blood" Bien sûr tu dois connaitre !

J'avoue que l'acteur est attachant, très sobre, très introverti, avec un regard pénétrant qu'on n'oublie pas. Le scénario est original, assez innovant dans le genre polar. J'aime beaucoup aussi l'actrice qui l'accompagne au jeu très sensible. Pas mal du tout. Je comprends ton intérêt, mis à part qu'il soit beau gosse... 

        
Ce que tu viens de poster me donne une banane d'enfer Robin !!! ça y est tu es fan  

Wire in the Blood est devenue une série culte dans le genre serial killer, elle est vraiment originale, très noire très psychologique et très addictive ! Certaines scènes sont assez dures - ou l'étaient à l'époque ça remonte à plus de 10 ans - mais maintenant c'est moins choquant et la violence n'est jamais gratuite.
Les portraits des personnages sont fouillés et tous remarquablement interprétés. En plus ils correspondent aux polars de Val McDermid dont est tirée la série. Les scénarios et les dialogues sont aussi d'une grande qualité d'écriture, ce qui est rare bien souvent.

L'acteur principal Robson Green, y est pour beaucoup, il réussit une création formidable et unique avec Tony Hill le "profiler" au regard pénétrant (JB a de la concurrence avec ces yeux là  ) étrange, lunaire, maladroit, mais dont le génie rattrape tout. Robson fait vraiment un rôle de composition parfaitement maitrisé à l'opposé de sa vraie personnalité. Il est totalement extraverti et très bavard  
Ce qui est aussi intéressant c'est la relation entre le duo d'enquêteurs. Pour moi c'est l’atout principal de la série. Tu as dû voir les saisons avec Hermione Norris (la blonde) car après elle est remplacée par Simone Lahbib (qui est brune!) mais je trouve que l'alchimie fonctionne moins bien. Justement en ce moment j'essaye de faire ma page consacrée au duo Tony Hill/Carol Jordan.

C'est vrai que j'ai craqué pour la série... et surtout beaucoup pour Robson  
Je le découvre aussi dans d'autres séries (j'ai acheté tous les DVD disponibles sur le net  ) car c'est un acteur particulièrement connu en Angleterre (adoré du public principalement féminin  ) qui n'a pas cessé depuis plus de 20 ans. Si tu aimes ce genre de polar très sombre et je te conseille une autre série passionnante : Touching Evil (La part du diable), malheureusement sans doublage français.

 Fan, je ne le suis pas encore, mais intéressé, c'est sûr !

Une chose m'interpelle, je trouve qu'il y a une certaine similitude entre les personnages du Mentalist (Patrick Jane) et du héros de Wire in the Blood (le Docteur Tony Hill). Tous deux sont axés sur le côté psychologique des criminels, leur comportement spécifique. Qui a copié sur l'autre ?  

Sûr que les acteurs sont très différents, Simon Baker donne à son jeu un aspect de gamin rebelle, ne supportant aucune contrainte et prêt à bluffler et à manipuler les autres si nécessaire…  Robson Green est tout le contraire, sobre, très concentré, entrant dans la peau et surtout l'esprit du tueur. Tout en sérieux.

Effectivement, l'actrice principale est blonde. Quand Patrick et elle se regardent dans les yeux, il passe une rare intensité dans leur regard. C'est presque palpable. Mais il ne se passe rien de plus... !